Douar
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Douar

Bienvenue sur le forum de crétion de Douar. Douar est un monde d'héroïc fantasy, et il vous suffit de vous y inscrir pour participer à sa création.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 L'histoire de la fondation de Paravalon

Aller en bas 
AuteurMessage
Pharacaë




Nombre de messages : 18
Date d'inscription : 17/05/2007

L'histoire de la fondation de Paravalon Empty
MessageSujet: L'histoire de la fondation de Paravalon   L'histoire de la fondation de Paravalon Icon_minitimeLun 28 Mai - 20:47

Au départ, ce n'étaient que quelques îles proches les unes des autres. Des landes de terres couvertes de forêts tropicales et de sommets verdoyants, un endroit paisible dont le sol n'avait encore jamais été foulé par le pied de l'Homme. A ce paradis d'harmonie et de pureté il manquait quelque chose. Un élément sans quoi toute civilisation n'est rien. Quelque chose qu'un homme, venue dans une barque dont la provenance est restée inconnue, allait apporter pour la gloire de Paravalon et de Douar.


I - Du grand rassemblement

Cet homme ainsi nommé s'appelait Alexandre de Pharacaëpolis, munie d'une simple toge et d'un étrange bâton scintillant il débarqua à Paravalon à la date qui fut alors dénommée An I de la Fondation. Contemplant la splendeur de l'archipel, il marcha longuement à travers l'île où il avait accosté avant de trouver une petite colline où il établit son campement. Ainsi, la première construction humaine venait d'être érigée sur Paravalon.

Toutefois, cet homme n'était pas là par hasard. Consterné et troublé par la guerre des Féals, il s'était senti investi d'une haute mission, toutefois pour la mener à bien il lui fallait des femmes et des hommes prêts à le suivre, prêts à réaliser à la dois un rêver et une nécessité. Et c'est ainsi que lors de sa seconde journée passée sur l'île le plus au Sud de Paravalon, Alexandre de Pharacaëpolis planta son bâton sur la colline où il se trouvait. La lumière frappa immédiatement l'objet et un oranger y poussa. Un arbre dont les fleurs produisaient un curieux parfum qui se répandit à travers les océans et dont les fruits ne cessaient de miroiter. Cet oranger, symbole de sagesse et de vie, par son éclat et son parfum attira alors quelques gens qui se situaient dans les terres alentours. Ces femmes et ces hommes qui vivaient jadis en petits clans séparés, étaient notamment ceux qui avaient prédits la Guerre des Féals, et sans le savoir ils devinrent les premiers citoyens d'un Empire qui allait naître.


II - La mission encyclopédique

Unis par une volonté invisible, les premiers colons installèrent leur campement sur les côtes de Paravalon, non loin de la colline où se trouvait l'oranger. Ils y rencontrèrent un homme vêtu de bleu et d'or, accroupit sous l'arbre, dessinant sur un parchemin. Une image valant bien mille mots, au delà des barrières linguistiques, Pharacaë présenta au petit groupe qui l'entourait le fruit de son esprit, couché sur le papier qu'il avait à la main. D'une pointe de charbon s’élevaient sur ce dessin les monuments les plus majestueux aux décors les plus fous. Tours, bibliothèques, maisons, thermes, institutions ... tant de dessins qui ne manquèrent pas de faire rêver les nouveaux venus. Eux qui avaient connu la destruction et le déchirement de la guerre, un homme les faisait rêver avec de simples esquisses. Admiratifs, ils tentèrent de communiquer avec l'architecte de tous ses plans, Pharacaë se leva et leu proposa simplement les oranges de son arbre. Surpris, les colons mangèrent toutefois alors que quelques mots venaient de s'élever dans les airs, mots que tous comprirent ...

Par un mystère dont seul un avait le secret, le fruit sucré et amer eu comme un effet enchanteur sur ceux qui étaient venus le rencontrer. On raconte que leur conviction d'esprit mêlé aux rêves d'Alexandre de Pharacaëpolis furent une magie assez puissante pour briser les frontières linguistiques entre ces êtres.

Intelligiblement, Alexandre de Pharacaëpolis s'adressa à ses "hôtes". L'orateur se sentait entièrement chargé d'une importante mission dont il savait pertinemment que pour la mener à bien, il devait avoir recours à l'aide de ceux à qui il allait parler.

    "Mes amis,

    Conscients que la fascination, la beauté et la culture valent bien plus que les conflits et les autres tourments extérieurs, je vous propose de vous joindre à moi pour faire de ces terres vierges que composent cet archipel un haut lieu de la connaissance. Un endroit où les pensées, les idées et l'imagination n'auraient que pour limite le respect de la morale et des valeurs encyclopédiques.

    Ce havre, que nous devons le bâtir ensemble rayonnera alors dans Douar tout entier, non pas par l'éclat des armes mais par celle de la majesté d l'esprit. Nous sommes tous des réfugiés avides de tranquillité après avoir connu les pires affronts, unissons nous et construisons pour le savoir. Devenons la puissance de l'esprit !"

La réaction de l'assemblée ne se fit pas attendre, tous s'agenouillèrent autour de l'oranger et jurèrent d'une seule et unique voix, de rester unis afin de protéger l'art, les sciences, la culture ainsi que la morale jusqu'à ce que le dernier d'entre eux et de leur descendance ne disparaisse.

Tout s'était passé très vite, en l'ombre d'une soirée, Alexandre de Pharacaëpolis disposait alors d'une véritable armée de bâtisseurs de pierres et d'esprits, tous armés d'un même sentiment culturel. Cette nuit là, le pied de l'oranger se couvrit de fleurs.


III - La première pierre

Il fallut plusieurs semaines de marche et de navigation pour se rendre compte de l'étendu de l'archipel de Paravalon. Les îlots tutoyaient les grands espaces insulaires tantôt d’une fertilité verdoyante, tantôt d'un calme désertique. Après ces expédition, les "bâtisseurs du savoir", comme ils se plaisaient à se faire appeler, s'installèrent à la lisière d'une forêts dans laquelle ils débattirent. Huit jours plus tard, il fut décider de morceler Paravalon en huit provinces unies, chacune représentant un des grands domaines de la culture. C'est ainsi que le lendemain, près d'un mois après la rencontre initiale, que la première pierre du premier des bâtiments de ce qu'allait devenir L'Empire de Paravalon fut posée, et ce à l'endroit même où les bâtisseurs s'étaient réunis une semaine plutôt pour établir les plans des futures villes. Dès lors, c'est un temple de marbre blanc que l'on peut observer à la lisière de la forêt qui a vu naître l'esprit architectural du futur empire, sanctuaire dédié à la nature, mère d'harmonie et d'enseignements.

Des mois entiers passèrent durant lesquels les bâtisseurs travaillaient sans relâche, faisant de leurs abris temporaires de bois et de terre de magnifiques demeures et édifices où la pierre, la brique et le métal s'alliaient parfaitement. Tous fournissaient d'incomparables efforts sous l'œil bienveillant du Pharacaë, contremaître de tels travaux. La célérité avec laquelle le premier margraviat fut fondé, nommé alors Mainal, serait due au pouvoir du bâton que l'initiateur de tous ces travaux tenait dans sa main, en effet, lorsque le soleil frappait cet objet, les chantiers semblaient s'accélérer et les matériaux devenir plus enclin au travail.

Mainal devint la carrière de l'empire, de là on extrayait toutes les denrées nécessaires à la construction des autres cités. Dans chaque province, il fut décidé d'établir une capitale au tour de laquelle graviterait éventuellement quelques villes et villages, tous les margraviats disposaient alors d'un siège de gouvernement ainsi que de toutes les infrastructures de vie commune. Les Grandes académies furent également établies dans les Margraviats où sitôt en s'empressa de remplir de parchemins et autres écrits se conférant aux savoirs qu'elles devaient conserver.

En l'espace de seulement quelques années, Paravalon qui n'était alors qu'un ensemble de terres vierges devint un véritable théâtre d'architecture dans lequel les urbanistes faisaient alors côtoyer les bâtiments les plus sophistiqués à la simplicité exquise de l'ouvrage de la nature. Une fois les constructions essentielles achevées, il devenait temps de donner à ces terres le statut entier et particulier d'Empire, conformément aux rêves de son premier fondateur.


IV - La proclamation de l'Empire

Alors que les Margraviats commençaient à s’organiser tant culturellement, socialement que politiquement, il y en avait cependant un qui était resté dans un état de nature vierge. Lorsqu’on demandait au Pharacaë pourquoi, celui-ce esquissait un sourire tout en avouant que cela n’était qu’une question de temps.

Un jour l’on entendit dans plusieurs villes de l’archipel un mot qui jusque là n’avait été prononcé. Se répandant comme une traînée de poudre, ce mot était symbole d’unité fraternelle. Ce peuple cosmopolite rassemblé par le savoir s’était par lui-même nommé « Vallonans » et dès lors chacun regardait son voisin non plus comme un compagnon de chantier ou d’université mais réellement comme une frère de savoir. Cette unité soudaine fut mystérieusement scellée par une nuit où le ciel était particulièrement sombre ; plongé dans un épais manteau bleu, l’Archipel fut alors violemment secoué par un tremblement de terre qui, étrangement, ne fit que de mineurs dégâts. Néanmoins, ce n’est qu’au matin même que tous les Vallonans purent se rendre compte du profond changement auquel on attribua l’origine au curieux séisme. En effet, de quelconque île de l’archipel, l’on pouvait voir un léger point lumineux à l’horizon.

Les riverains de l’île la plus au sud de l’archipel n’en crurent leurs yeux. Là où s’étalait encore, il y avait peu, les terres verdoyantes du seul margraviat non bâti, se dressait une imposante cité. Des murs de couleur ocre soutenaient d’innombrables toits de verdure ou des coupoles aux reflets bleutés ou cuivrés. Mais plus haut que le plus haut des toits trônait une tour aux parois finement ouvragées, à son sommet le soleil se reflétait et éclairait fièrement un drapeau. Comme sortie de terre en une nuit, la ville nouvelle sembla être l’œuvre de celui qui avait été l’initiateur des tous premiers travaux. Et c’est en cette ville, au pied de la tour rayonnante que le peuple présent reconnut Alexandre de Pharacaëpolis comme Empereur pérenne de Paravalon, lui conférant le titre de Pharacaë. Ce dernier, faisant de sa ville la capitale de l’empire, dota immédiatement la nouvelle contrée naissante de Douar d’une Constitution Encyclopédique. Il ne fallut pas une semaine pour mettre en place les institutions politiques idoines assurant l’unité de cette nation nouvelle.

Alors que l’on eut définit avec exactitude le statut de Vallonan comme serviteur de la connaissance et que l’on commença à frapper les premières pièces de bronze en même temps que l’on proclama les premières lois protégeant et assurant la stabilité de l’Empire, le Pharacaë fit envoyer des émissaires dans toutes les nations connues. Dès ce jour, Paravalon fut révélée aux yeux du monde comme le Gardien des Arts et des Sciences de Douar.


La position de l’archipel est assez ambiguë cependant car s’il semble s’agir d’un havre de paix et de raffinement, sa position de neutralité, dans un monde où le chaos et les conflits menacent, paraît être relativement fragile.


Dernière édition par Empereur Pharacaë le Lun 24 Mar - 15:01, édité 1 fois (Raison : Achèvement du récit)
Revenir en haut Aller en bas
 
L'histoire de la fondation de Paravalon
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Douar :: La salle de création :: Les pays de Douar :: L'archipel de Paravalon-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser